AUTRES PROJETS
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RIVAGE : Remédiation et InnoVation Agricole pour Gérer et préserver la qualité Environnementale
Le projet concerne un dispositif et des activités de recherche pluridisciplinaires (agronomie, science de l’environnement, mathématiques, NTIC) appliquées à l’échelle d’un territoire pilote : le bassin versant de la rivière Galion. Il structure un système d’information permettant d’évaluer les liens entre agriculture et environnement, notamment pour les pollutions par les pesticides, et de co-concevoir des innovations aux échelles locales et territoriales. Ce système, élaboré de manière participative, sera utile à l’ensemble des acteurs : producteurs, institutions, gestionnaires du territoire, techniciens du développement agricole. Il permettra l’animation et une plus grande autonomie dans la prise de décision. -
BANABIO - Conception et évaluation de systèmes de culture innovants de BANAne BIOlogique
Les systèmes de culture conventionnels de banane dessert aux Antilles ont progressivement évolué depuis 10 ans vers des systèmes écologiquement intensifs. L’agriculture biologique (AB) constitue le gradient le plus avancé de cette transition agroécologique.
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RESYMAR (Résilience des systèmes de cultures maraichères )
Le projet RESYMAR propose de concevoir une stratégie innovante pour favoriser la résilience des systèmes maraîchers de la Martinique. Le projet cible la tomate, culture majeure en Martinique, exposée à des pertes considérables de récolte liées aux attaques de bio-agresseurs telluriques, tel que l’agent du flétrissement bactérien, Ralstonia solanacearum (organisme de quarantaine pour l’OEPP), mais également aux ravageurs aériens tels que l’aleurode (Bemisa tabaci), vecteur des begomovirus et Helicoverpa zea, responsable de dégâts sur fruits. Le développement de méthodes culturales innovantes combinant l’utilisation de matériel végétal de qualité, le contrôle des bio-agresseurs ainsi que l’optimisation de la bio-fertilisation des sols sera privilégié. -
Le projet InnovACV prévoit une action de recherche appliquée en collaboration avec les partenaires techniques de Martinique sur la mise au point d’un outil d’estimation des émissions de pesticides au champ et son intégration dans l’évaluation environnementale complète par l’ACV de produits végétaux locaux. -
DIVAM - Diversité et Innovation Variétale pour l’Agriculture de la Martinique
Diversification des productions pour une agriculture durable en Martinique.
Alimentation du marché local avec des produits de qualité en lien avec les attentes des consommateurs.
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REBIOS (Identifier et mobiliser les ressources biologiques du sol pour une agriculture plus durable)
La Martinique fait partie du « Hotspot de biodiversité » des iles de la Caraïbe. Cette diversité reste néanmoins mal connue particulièrement dans le sol. Le sol abrite pourtant un grand nombre d’espèces et le taux d’endémisme y est souvent plus important qu’en surface. Les organismes du sol présentent donc un intérêt patrimonial évident. De plus, ils peuvent jouer un rôle d’auxiliaire en fournissant divers services écosystémiques. Par exemple, les champignons mycorhiziens permettent aux plantes de mieux assimiler les éléments minéraux et leur confèrent également une meilleure tolérance aux pathogènes ainsi qu’aux stress environnementaux. Les rhizobia, bactéries symbiotiques fixatrices d’azote, permettent aux légumineuses (plantes de la famille des fabacées) de fixer l’azote atmosphérique. La macrofaune joue également un rôle important, par exemple, les vers de terre ont un effet bénéfique sur la structure du sol, ils permettent une meilleure infiltration de l’eau et améliorent le recyclage des nutriments. Ils peuvent également être utilisés pour produire du compost via la lombriculture. Malgré ce réel potentiel, ces ressources ont été peu étudiées en Martinique et il est parfois nécessaire d’avoir recours à l’importation (exemple : lombricompost, microorganismes du sol bénéfiques, plantes de services introduites, etc). -
Le Citrus greening ou HLB (Huanglongbing), l’une des plus graves maladies des agrumes dans le monde, est présent en Martinique depuis 2012 et menace la production locale.
Le psylle asiatique des agrumes (Diaphorina citri Kuwayama), un insecte piqueur suceur est le principal vecteur de l’agent pathogène responsable de la maladie.
Aucun traitement ne peut enrayer cette maladie, et aucune variété résistante n’existe à ce jour.
L’autre contrainte pour l’agrumiculture est l’enherbement des vergers suite à la suppression sur le marché, de plusieurs herbicides. Cela contraint les producteurs à des dépenses élevées en personnel.
Seules des mesures de prophylaxie, avec l’utilisation de variétés tolérantes et des pratiques agro-écologiques de gestion de l’insecte vecteur du HLB, et de gestion de l’enherbement permettront de maintenir la filière dans des conditions de rentabilité satisfaisantes.
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Le projet BIO-PIMENTA PROTECT propose de concevoir une stratégie innovante de biocontrôle économiquement viable pour lutter contre le flétrissement bactérien, maladie dévastatrice des cultures maraichères en Martinique. -
Le PARM a pu établir, entre 2008 et 2012, pour les légumes cultivés en Martinique, des teneurs en fibres, vitamines et minéraux d’intérêt ; et surtout, les études effectuées ont permis de classer les légumes pays dans la catégorie des aliments à faible index glycémique, ce qui représente un avantage non négligeable pour nos populations fortement touchées par le diabète et l’obésité.
Le projet AMYLACTIV portera sur l’étude de trois légumes pays : banane plantain, ka-manioc et patate douce afin de compléter la première étude. -
BANAMOSAIC - Gestion territoriale collective des bioagresseurs des bananiers en Martinique
Ce projet vise une gestion multi-échelle pertinente des bio-agresseurs, du bord de la parcelle au territoire. L’outil de modélisation qui sera développé sera conçu pour assister la co-conception avec les acteurs du territoire en temps réel. -
Ce projet porté par l’IRD, vise à connaître le rôle des champignons mycorhiziens arbusculaires (CMA) comme acteurs de dégradation de la chlordécone dans un processus de « microbe-assisted phytoremediation » afin de développer des techniques de dépollution biologique avec un faible coût de réalisation et de gestion et pouvant s’appliquer sur de grandes surfaces ou volumes de sol. -
Les départements et régions d’outre-mer restent utilisateurs de produits phytosanitaires pour assurer une production agricole en quantité et préserver la qualité des productions. Si des utilisations passées ont généré des pollutions (exemple de la chlordécone aux Antilles), les nouveaux usages en entrainent également (exemple du glyphosate). Or, la société civile questionne les impacts sanitaires et environnementaux induits par les pratiques agricoles de ces territoires. Dans ce contexte, une évolution vers des pratiques agroécologiques permettant une réduction drastique des applications de produits phytosanitaires apparait prioritaire, en particulier lorsque ces molécules peuvent présenter un risque pour la santé et/ou l’environnement.
En Martinique, le bassin versant du Galion (45 km2) a été sélectionné pour y conduire le projet. Un contrat de rivière y existe et une démarche d’accompagnement a été amorcée avec succès pour réduire les utilisations agricoles d’herbicides. -
PUMAT - Pour Un Maraichage Attractif : le cas de la Tomate en Martinique
A partir d’une analyse des itinéraires culturaux des agriculteurs et des attentes des consommateurs, ce projet propose de limiter l'utilisation des produits phytosanitaires en Martinique en combinant des approches agronomiques et économiques. Nous mesurerons la faisabilité technique et économique de ce changement pour les agriculteurs et les acteurs de la filière. La tomate est retenue comme plante modèle et elle sera mise en perspective avec la filière maraîchère dans son ensemble. -
CESAR - Coastal Environment under SARgassum crisis
Depuis 2011, les afflux massifs de sargasses dans les Caraïbes sont devenus une préoccupation majeure sur les plans environnementaux, sociaux et économiques, et un objet de politiques publiques à différentes échelles spatiales et administratives. Les premiers constats montrent qu’il s’agit d’un problème global aux conséquences très locales. L’objectif général du projet CESAR porté par le Laboratoire Caribéen de Sciences Sociales (LC2S, université des Antilles/CNRS) est de fournir des connaissances, des outils et des méthodes pour prédire les évènements d’échouement à l’échelle des îles et pour gérer, en particulier dans les Antilles françaises ces afflux. -
Le projet PEI-Martinique PBD3 est un projet d’innovations alimentant un Plan plus global décliné par la filière antillaise de production de bananes de façon coordonnée entre la Martinique et la Guadeloupe : le Plan Banane Durable 3 (PBD3). -
Le projet GAMME propose de concevoir des stratégies innovantes pour améliorer la gestion de l’enherbement dans les systèmes maraîchers de la Martinique. Le contrôle des mauvaises herbes est aujourd’hui le premier poste de charge des producteurs, tant en temps consacré qu’en pénibilité du travail. Cette situation est aujourd’hui amplifiée par le retrait d’homologation d’herbicides et justifie d’identifier des pratiques alternatives efficaces mais aussi rentables, respectueuses de l’homme et de son environnement et compatibles avec les systèmes de production maraîchers. S’appuyant sur un recensement de pratiques de désherbage effectué par la FREDON, et dans une démarche multi-partenariale, les expertises respectives du Cirad, de l’IT², du EPLEFPA de Croix Rivail, de l’association Ta Nou et de la Chambre d’Agriculture de Martinique permettront, à travers des expérimentations de concevoir, évaluer et diffuser des méthodes innovantes adaptées aux conditions de la Martinique. -
Le gros thym (Plectranthus amboinicus) est une plante aromatique et médicinale couramment cultivée en Martinique, inscrite dans la pharmacopée française et ayant un fort potentiel économique. Le composé majeur du gros thym est le carvacrol, composé phénolique ayant un effet négatif sur de nombreux insectes.